Ces merveilleux fous volants…
Ce weekend, s’est tenu le 4è carrefour de l’air au musée de l’air et de l’espace du Bourget, dont l’objectif simple est de permettre à des musées, associations et collectionneurs aéronautiques de se rassembler afin d’échanger, de partager leur passion et rencontrer le public. Et le moins que je puisse dire, c’est mission réussie.
Tout était réuni pour que cette manifestation soit une réussite, le cadre pour commencer, le lieu sacré français de l’aviation, l’aéroport du Bourget, abritant le musée de l’air et de l’espace, dont la collection va de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe. C’est dans l’antre des deux concordes, l’avion commercial le plus rapide du monde, avec le prototype et le Sierra Delta, que j’ai eu la chance de rencontrer ces passionnés, rénovant des avions, des bases aériennes ou simplement qui se souviennent, de l’escadron Normandie Niemen ou de Célestin Adolphe Pégoud, premier à sauter en parachute d’un avion, à réaliser un looping et à voler la tête en bas, mais surtout, premier as de l’aviation Française en 1914/1915. Que dire aussi de ces citoyens qui maintiennent le souvenir de port aviation, premier aéroport organisé au monde, en 1909 à Viry Châtillon, ou encore du SNAFU spécial, ce DC3 C47 Dakota qui parachuta les GI’S le 6 juin 1944, retrouvé en Bosnie, sauvé et rénové, il volera à nouveau au dessus de la Normandie le 6 juin prochain avec l’un de ses pilotes, aujourd’hui âgé de 95 ans à son bord. Même les avions de la réserve du musée étaient de sorti, MIG, Sukkoy, SAAB et le canadair de la protection civile, pour cette occasion.
La photo en tête d’article résume bien ce feu qui nous anime tous, amoureux de ce qui vole, des bases aériennes etc. Il s’agit, du Morane Saulnier type H, qui permit à Roland Garros de traverser la méditerranée, le 23 septembre 1913, à la vitesse moyenne de 101 kilomètres à l’heure, en 7 heures et 53 minutes, entre Fréjus et Bizerte en Tunisie. Au second plan, le moteur du concorde, qui, 53 ans plus tard, relira Paris et New York en trois heures atteignant la vitesse de mach 2.
Jamais dans l’histoire de l’humanité des progrès n’ont été aussi rapides que dans l’industrie aéronautique. Le génie de l’homme pour réaliser son plus vieux rêve, celui d’Icare, ne cesse de nous mener plus loin, plus rapidement et de façon plus confortable, mais il est aussi important de préserver ce patrimoine unique que nous ont laissés nos ainés. Alors rendez vous l’année prochaine pour la cinquième édition du carrefour de l’air, qui, je n’en doute pas, sera aussi une réussite – et permet d’accéder au musée du Bourget gratuitement.
très représentative cette photo…dans ta face…ça me replonge direct dans la visite sisinonnon