Liberté, cause toujours

Il est une chose paradoxale dans cet univers particulier qu’est celui de la grande précarité, celui des libertés individuelles.

Elles n’existent tout simplement pas. Votre anonymat, par exemple, n’est pas respecté; je viens d’y être confronté par le plus pur des hasards, un ami m’ayant montré une plaquette « commerciale » d’une association avec laquelle je fus en contact, sur laquelle on distingue clairement mon visage, alors que j’avais stipulé vouloir rester totalement inconnu dans cette affaire.
Pour rappel, accepter de poser en photo de groupe ne veut pas dire que l’on donne son autorisation pour que celle-ci soit utilisé à des fins commerciales. Et, en discutant avec d’autres, je me suis rendu compte que je n’étais pas un cas isolé, beaucoup se retrouvent dans cette situation, des sans grades, des muets de la société, qui n’ont pas, comme moi, la chance d’avoir un ami avocat qui envoie un  courrier pour demander le retrait de cette photo – sous peine de poursuites judiciaires, en respect de l’article 226-8 du code pénal, qui prévoit une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende pour « les montages réalisés avec l’image d’une personne sans son consentement », de plus, l’acceptation d’être photographié ou filmé n’emporte pas, de facto, autorisation d’exploitation.
Gardez bien ce conseil, ne vous laissez pas faire, réagissez immédiatement, il faut que les responsables associatifs sachent bien que nos droits ne sont pas différents de ceux du reste de la population, surtout celui à l’anonymat et à l’oubli, une fois sorti de ce trou d’enfer qu’est celui de la précarité.

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