Relativité générale ou quand l’espace-temps devint dynamique
Un jour, La relativité générale matérialisa l’espace-temps.
En 1784, le révérend britannique John Michell lance l’idée, suite à ses réflexions, que le lumière ne parvenait pas échapper au champ gravitationnel, en-deçà d’une certaine limite.
Michell fut un précurseur et le premier à réfléchir aux conséquences d’une influence possible de la gravitation sur la lumière. Il suggéra que les particules de lumière pourraient être elles aussi attirées, comme toutes les particules, par un objet massif. En se basant sur cette hypothèse, il conclut que : plus un objet est massif, plus la vitesse doit être grande pour lui échapper.
Sur ce même principe, les étoiles les massives devaient être invisibles; la lumière qu’elles émettent ne pouvant échapper à leur attraction. On parle aujourd’hui de vitesse de libération, supérieure à celle de la lumière.
Mais les idées de Mitchell, restèrent dans l’ignorance de presque tous et dénuées d’intérêt aux yeux des membres de la Royal Society. Sauf pour Laplace qui, quelques années plus tard, fit une proposition similaire dans son Exposition du Système du Monde, puis pour l’Allemand Karl Schwarzschild et le « rayon de Schwarzschild », nommé ainsi au XXe siècle.
En se basant sur ce rayon et sur la théorie de Newton, G est la constante de Newton, c la vitesse de la lumière dans le vide et M la masse de l’objet, soit :
Rs = 2 G M / c²
Sur cette base de calcul, si un astre de masse M donnée a un rayon inférieur au rayon de Schwarzschild – qui correspond à sa masse, alors même la lumière devrait ne pas pouvoir sortir de son voisinage proche.
Quelques années plus tard, Albert Einstein trouva, avec sa théorie de la relativité générale, la généralisation de cette solution, ainsi que Hans Reissner et Schwarzschild, chacun de leurs côtés démontrèrent cette théorie, et ainsi l’espace-temps devint dynamique.