Aquaboulevard de Paris : Entre mythe et réalité…
Un lieu quelque peu atypique. Une sorte de croisement entre une piscine de luxe et un véritable parc aquatique, tel se révèle, quand on le découvre pour la première fois, le Centre Aquaboulevard de Paris…
Cela correspond à ce que je m’en imaginais jusqu’à ce jour où, suite à une réunion de décision des activités de sorties de l’association, notre très sympathique GA (Gentille Accompagnatrice) Valérie nous proposa une sortie dans ce lieu que certains vont jusqu’à présenter, quelque peu à tort, comme mythique…
Après une discussion cool afin de savoir si nous irions en matinée ou en après-midi, dernier choix qui avait la préférence de votre serviteur, car comme vous le savez tous, quand on est sans-abri, on ne sait jamais quand on va pouvoir se coucher… Il est donc beaucoup plus facile de pratiquer des activités telles que sorties l’après-midi.
Choix finalement retenu ! Ce qui ne m’a pas empêché d’être bloqué par des obligations liées à mon activité professionnelle, jusqu’à 17h et Valérie a bien voulu laisser mon invitation à ma disposition à l’accueil d’Aquaboulevard…
Comme je le dis en introduction, ce petit centre aquatique ne semble pas démesuré, ni dans ses dimensions ni même dans le type d’attractions ou leur intensité. Ceux qui espèrent y découvrir un grand Disneyland marin ne pourront qu’avoir des regrets.
Une piscine géante, d’une forme presque ovale assez particulière, dotée de bords arrondis et sinueux sur tout le pourtour, Ça et là quelques palmiers destinés à donner l’illusion de l’exotisme à ceux qui sauront faire preuve de suffisamment d’imagination… Des jets d’eau, certes très amusants sur le moment, mais que des enfants de 12 ans peuvent affronter debout sans bouger !
Une sirène d’alerte résonne… Des têtes se lèvent, croyant à une potentielle consigne d’évacuation, Etat d’Urgence oblige… Rassurez-vous, ce n’est que pour avertir que les vagues vont arriver… Des vaguelettes de 50 cm de creux, qui feront rire n’importe quel pêcheur de chalutier Breton…
A part ça, des toboggans qu’on peut descendre sur le derrière ou assis sur des grosses bouées, dont certaines bi-places, sur un dénivelé d’une dizaine de mètres. De quoi gentiment se faire de très softs frayeurs dans les bras de sa copine, qu’on fera asseoir à l’avant pour lui faire très légèrement peur…
Sinon, nous découvrons, comme dans n’importe quelle piscine, des douches qui ne sont pas particulièrement luxueuses, et des casiers qui fonctionnent… avec une pièce de 2 €, évidemment restituée lors de l’ouverture. Mais mieux vaut cependant en avoir une sur soi si on ne veut pas se retrouver emm… au moment de refermer son casier, une fois en maillot de bain…
Jimmy BARTHEL.