Cinéma en plein air le 13 juillet – Gravity
Quand nous sommes arrivés à la Villette, nous sommes allés chercher tous les quatre un transat et une couverture, puis nous nous sommes installés en plein milieu, en face d’un écran dégonflé que nous ne pouvions pas encore voir. Le cinéma en plein air c’est plus que du cinéma ! Des enfants jouent à cache-cache avec leurs parents autour de nous, d’autres devant nous tentent de se réchauffer alors que le froid gagne la pelouse. Plein de scènes que l’on ne verra jamais dans une salle de cinéma traditionnelle.
Le sentiment qui revient souvent dans « Gravity » c’est la peur, celle des personnages et qu’ils nous transmettent. On ne sait même pas comment les astronautes se sauvent. C’est compliqué pour nous de comprendre tous ces phénomènes incroyables, mais le film ne doit pas choquer les spécialistes. On sent que le réalisateur s’est inspiré de la science pour faire son film. C’est grâce aux scientifiques que l’on peut imaginer la réalité dans des situations pareilles. Mais il y a peu de scènes de la vie quotidienne dans l’espace : comment les astronautes mangent, boivent, se lavent ?
Mais même dans l’espace les personnages gardent leurs cœurs, on le voit lorsque les personnages se rapprochent, avec les scènes de rêve particulièrement.
George Clooney essaie de communiquer dans toutes les langues possibles mais quand il s’aperçoit que le contact est rompu avec la terre, il est tellement triste qu’il préférerait mourir. Pour lui, il n’y a plus aucun espoir.
Pour certains tout ça est tellement incompréhensible qu’il est difficile de donner un avis. C’est un vrai film de cinéma, une fiction pas réaliste du tout.
Mahmoud et Guoen
Bien au contraire ! C’est une histoire très réaliste. Sauf que comme vous le reconnaissez vous-mêmes, il faut avoir un minimum de bases dans la connaissance des choses de l’espace… Certes, tout le monde ne peut pas être passionné, mais hélas beaucoup d’erreurs d’appréciation sont ainsi commises…
Les scènes de passages de groupes de débrits sont ainsi très réalistes. Nous savons du reste que des millions de ces débris tournent réellement dans l’espace, et que certaines zones orbitales sont d’ores et déjà inutilisables pour l’homme, des collisions à 8 km/sec pouvant s’y produire à tout instant.